L’ensemble des vieux travaux d’exploitation et des terrains influencés par eux constituent un espace permettant le dégagement, la production et l’accumulation de gaz de mine. Le gaz de mine est constitué par les gaz originels du gisement, mélangés avec les résidus de l’air et d’autres gaz produits par une transformation de l’air dans le milieu souterrain (monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, méthane…).
Après l’arrêt de l’exploitation et notamment lors de l’ennoyage des anciens travaux miniers, ce gaz peut migrer vers la surface à travers les terrains de recouvrement ou via les puits et galeries qui relient les travaux miniers à la surface.
Suivant la nature et la composition du gaz de mine, les émissions gazeuses en surface peuvent présenter plusieurs risques ou nuisances vis-à-vis des personnes et des biens. On retiendra notamment les risques d’asphyxie, d’intoxication ou d’irradiation et enfin, le risque d’inflammation ou d’explosion. Ces risques sont accrus lorsque le gaz de mine se trouve être confiné, c’est-à-dire peu ou pas dilué. Ils sont, bien évidemment, moindres dans le cas d’une émission diffuse dans une atmosphère ouverte.