Les anciens sites miniers sont le plus souvent caractérisés par une diversité de sites travaillés (chantiers d’exploitation et aquifère minier associé, installations de traitement du minerai, installations de transport du minerai, aires de stockage des matériaux résiduaires, etc.), et donc des sources de pollution potentielles associées à ces activités de nature très variée. L’une des causes des pollutions et nuisances, après exploitation minière, est l’interaction entre les travaux miniers et/ou les ouvrages de dépôt et les flux hydrauliques. Les milieux naturels peuvent être contaminés par les eaux de débordement d’ouvrages miniers ennoyés, par les eaux de lessivage des dépôts de stériles ou de résidus de traitement de minerai ou encore par les eaux de percolation dans les anciens travaux.
Ces sources de pollution potentielles contiennent des éléments contaminants mobilisables, en particuliers des métaux (plomb, nickel, mercure…) et métalloïdes (arsenic, antimoine…) qui peuvent être transférés vers différents milieux : eaux souterraines, eaux de surface, sols, sédiments, espèces végétales et espèces animales. Ils sont susceptibles d’induire un risque pour la santé humaine et l’environnement.
L’une des spécificités du contexte après-mine réside dans le fait que l’impact des activités minières peut être épars et très étendu (jusqu’à des dizaines de kilomètres en aval des sources de pollution identifiées).