Les travaux miniers ont pu contribuer à perturber les conditions de circulation des eaux souterraines ou de surface. Par ailleurs, l’arrêt de l’exploitation peut s’accompagner de l’arrêt des pompages (exhaure), qui permettait la conduite des chantiers et plus généralement dans tout le bassin minier concerné, la baisse des consommations d’eaux des industries et des collectivités. L’arrêt des travaux minier s’accompagne également d’une remontée de la nappe d’eau souterraine, qui retrouve progressivement en partie ou totalement son nouveau initial, remplissant partiellement ou intégralement les anciens vides miniers, rejoignant en surface le réseau hydrographique ou les points bas topographiques générés ou non pas l’exploitation minière.
Les perturbations ainsi crées sont de différentes nature :
Les inondations par remontée de nappe peuvent être conjointement dues à l’arrêt d’exhaure et une variation à la baisse des consommations locales d’eau. Les inondations d’origine minière peuvent également résulter de la rupture d’un bassin de décantation des eaux de débordement d’une mine, de la modification d’une émergence minière à la suite de l’éboulement, ou encore de la rupture d’un serrement (mur ou barrage béton de fermeture d’une galerie…).